Entre culture intensive et anthropisation croissante aux alentours, le rôle de refuge de ce jardin de 800 m2 s'est affirmé dans la dernière décennie. Si au premier abord c'est le panorama sur la tour de la Hougue (classée au Patrimoine mondial) qui s'impose. Nous avons tiré parti de la pente pour y multiplier les niches écologiques autour d'allées gazonnées, jachères fleuries et fruitières. Un talus empierré exposé plein Sud est le domaine du lézard des murailles, peu répandu dans cette région. L'eau de pluie collectée alimente un petit bassin où se sont installés des tritons. Ce point d'eau est apprécié des moineaux, rouge-gorge, mésanges qui nichent dans les chênes verts. L'ombre des noisetiers est propice aux polypodes, mousses et sédum, sur la toiture végétalisée d'un cabanon, flore résiliente en plein été. Des échantillons de la diversité géologique du secteur ponctuent l'espace ainsi que des productions céramiques.