Nant a mille ans. La commune doit son existence à une poignée de
moines, des Bénédictins, venus fonder église et monastère dans ce
vallon, où l’alternance de plaines et de reliefs aux altitudes modérées, où l’ensoleillement et le climat tempérés, où l’abondance de l’eau, réunissent toutes les conditions pour une implantation réussie ! Au-delà de leur vocation ecclésiastique et de leur art de l’architecture et de la sculpture, les moines ont aussi exercé celui de l’aménagement des terres. En effet, il fallait transformer les marécages en terres nourricières, en créant des champs, des jardins potagers et une industrie meunière pour la fabrication du pain, base de l’alimentation. Les moines ont effectué un tracé régulier et gravitaire des eaux capricieuses du Durzon pour exécuter un réseau de canaux et de rigoles ingénieusement répartis sur leur nouveau territoire.
Avec courage, ce travail manuel s’accompagnait de prières et de chants : assainissement et drainage de la zone humide, creusements de canaux et rigoles, édification de leurs bâtis en pierres pour une égale répartition et distribution de l’eau, telles furent les étapes du chemin de l’eau jusqu’à ce qu’une partie des eaux du Durzon rejoigne par gravité la Dourbie.

QUE VISITER ?

Vous pouvez suivre le parcours Patrimonial et Naturel à travers
places et ruelles du village, guidé de panneaux en
panneaux. Ce dernier est composé de 18 panneaux.