L’accompagnement en pleine nature, par un professionnel de la randonnée vivant sur place, offrira l’occasion de découvrir sur l’adret de Lure la grande diversité des espèces vivantes et les nombreux milieux différents dans lesquels elles vivent, aux participants à cette marche. Ces derniers se passionneront certainement également par l’identité que s’est forgée cette montagne qui fut profondément marquée par l’emprise humaine au cours des siècles.

La randonnée au départ du jardin public de St-Etienne-les-Orgues permettra de partir à la découverte de l’adret de la montagne de Lure.

La flore y est variée et pousse en fonction de plusieurs facteurs :

• l’altitude, - l’exposition par rapport au soleil,
• l’orientation par rapport aux vents dominants,
• l’humidité moyenne, - l’acidité du sol.

Ces quatre derniers facteurs dépendent en partie de la topographie (vallons secs, croupes, replats, éboulis …) et de la présence ou non d’arbres plus ou moins grands et donc ombrageux, feuillus ou conifères.

L’importante biodiversité de la montagne de Lure tient en grande partie au fait qu’elle soit soumise, à partir d’une certaine altitude, à la fois au climat méditerranéen et au climat montagnard, ainsi que, dans sa partie la plus haute, à un climat subalpin.

Certains bois ont été plantés par l’homme et sont constitués d’essences qui ne poussent pas naturellement sur l’adret de Lure. D’autre part, certaines espèces arbres sont régulièrement abattus dans certaines zones, ce qui entraîne la présence de bois et forêts constitués d’arbres de faible dimension ou de végétations basses de plantes et d’arbustes. D’autres espaces ouverts, constitués de pelouses et de pierriers sont le résultat de plusieurs siècles de d’importants pâturages

La traversée de zones à des altitudes variées, où dominent ces différents types de végétation, permettront d’échanger sur la diversité de la flore présente.

Concernant la faune, ce ne sera sûrement pas les mammifères qui seront les plus faciles à voir ou à entendre, ce qui ne nous empêchera pas d’en parler. En revanche, certaines espèces d’oiseaux pourront être observées si le groupe de marcheurs parvient à se montrer discret.

Le grand nombre d’espèces d’oiseaux présents est principalement dû au grand nombre d’espaces différents, lié à aux activités humaines des dernières décennies, à la flore présente, à la topographie et à la présence de nombreux rochers et éboulis.

Le printemps est certainement la saison où le plus grand nombre d’insectes sont visibles : le nombre d’espèces de papillons, en particulier, dépasse la centaine. Certaines d’entre elles sont protégées.

Un dernier sujet majeur pourra être traité en fonction de la présence de certaines espèces d’arbres, de milieux ouverts, ou de la découverte de ruines : celui des activités que l’homme a menées au cours de ces derniers siècles.