A tire d'L, mon jardin Refuge LPO

Membre adhérente et active dans plusieurs associations, j’ai créé un Club Nature Intergénérationnel relevant de la Fédération CPN (Connaître et Protéger la Nature). Amoureuse de la Nature, passionnée des oiseaux du jardin, photographe animalière amatrice ; depuis 14 ans j'ai intégré le réseau des Jardins Refuges LPO.
Aujourd'hui, Ambassadrice des Jardins Refuge LPO pour le finistère nord, j'ai plaisir à participer aux journées portes ouvertes afin de répondre aux questionnements sur le Bien-Fondé d'un tel jardin.
"Il y a 100 ans la LPO créait le premier jardin Refuge pour les oiseaux en général et pour les espèces rares ou menacées de disparition !
Les Jardins Refuges LPO ont pour but de défendre les oiseaux, plus spécialement les espèces auxiliaires de l’Homme et les faire connaître; faire aimer la grâce de l’oiseau ; d'apprendre à l’enfant le respect des nids et combattre ses instincts de cruauté ; faire que l’homme épargne le petit oiseau qui est utile et faible ; c’est une œuvre d’intérêt pratique et de bonté à laquelle tout le monde peut et doit concourir."
Avec mon Jardin Refuge LPO, j'agis concrètement contre le déclin de la biodiversité :
- en favorisant l'installation de la faune et de la flore sauvage,
- en n'utilisant aucuns produits chimiques,
- en réduisant mon impact sur l'environnement (3 récupérateurs d'eau de pluie, composteur, tri sélectif, recyclage),
- en faisant de mon Refuge un espace sans chasse pour la biodiversité.
J'aime partager avec les autres pour transmettre les bonnes informations pour avoir les bons gestes.
Ainsi, depuis 8 ans j'anime des rencontres, des ateliers (mangeoires "les Rigolottes") pour recréer du lien social autour de la Nature, faire prendre conscience de la responsabilité que nous avons face au déclin de certaines espèces de par notre comportement, mieux connaître les "MAL-AIMES" (végétaux et animaux) et leur impact dans la biodiversité, informer des résultats d'études scientifiques qui remettent en cause des pratiques de nourrissage.
en 2016, marrainant une ruche, je n'ai pu que m'intéresser au FRELON ASIATIQUE, devant la méconnaissance des gens avec le FDGON j'ai pu organiser une rencontre, à l'époque on préconisait le piégeage avec bouteilles plastiques, aujourd'hui ce piégeage est abandonné parce que préjudiciable pour la biodiversité ; des études de chercheurs, le et les observations d'apiculteurs professionnels considèrent que la meilleure façon de lutter contre le frelon asiatique est la destruction des nids
Avoir un jardin Refuge LPO c'est vivre au quotidien des Moments de Bonheur Partagé avec la Nature, c'est Prendre le Temps de Vivre !