Changer notre regard sur la nature
Moquette stérile des pelouses tondues à ras de terre, fleurs sauvages broyées en pleine floraison sur les bords des routes, haies déchiquetées par le passage de l’épareuse…
Comment pouvons-nous supporter ce spectacle, le trouver normal, voire souhaitable ? Pour « faire propre », dit-on. Propre ? Et si nous changions de regard sur le monde vivant qui nous entoure ? C’est-à-dire: et si nous le regardions - vraiment ?
Car ce que nous appelons « sale » n'est pas un désordre hostile, mais la merveilleuse profusion de la vie. La biodiversité qu’il abrite et nourrit - et que nous détruisons - notre propre vie en dépend. Il est de plus en plus urgent de le comprendre et de la protéger. Le lien est pourtant encore là, souvent ignoré, au plus profond de nous. Lâcher prise, observer, s’émerveiller, c’est ce que vivent la plupart des visiteurs de ce jardin-hortus.
Ceci est une invitation à venir vous immerger dans ce jardin pas comme les autres.
Page Facebook du jardin: https://www.facebook.com/hortuspascuorum
Un Hortus, selon le concept élaboré en 2007 par l'Allemand Markus Gastl (Hortus Insectorum), dont Sébastien Heim (Hortus Hymenoptera) a été le premier ambassadeur en France, est un jardin pour la nature et pour les humains. Il est organisé en 3 zones : "zone-tampon" en périphérie (haie sauvage, haie de bois mort) ; "zone hotspot" de biodiversité florale augmentée sur sol volontairement amaigri ; et "zone de production", un potager cultivé en permaculture.
Le réseau Hortus compte des jardins en Allemagne, Autriche, Suisse, Belgique, France, et aux États-Unis. Outre le site du réseau germanophone, il y a un site Internet francophone, www.hortus-france.org, et sur Facebook un groupe public d'entraide et de partage de connaissances (Hortus Le Réseau).