Réaliser l'Accord Cité Nature Espace
Notre association Réaliser l'Accord Cité Nature Espace (RACINE) dont la création remonte à 1989 a toujours conservé le même cap : protéger l’environnement et la qualité de la vie à Louveciennes.
La sauvegarde des arbres qui contribuent au charme de Louveciennes a toujours été un de nos soucis et nous avons apprécié que la Mairie ait fait dresser un inventaire des arbres remarquables. Pour pouvoir suivre les travaux de l’ONF qui gère le Bois de Louveciennes nous avons adhéré à l’association des amis de la forêt de Saint Germain et de Marly, ce qui nous a donné accès au comité de gestion patrimoniale de celle-ci.
La ville de Louveciennes est fière à juste titre de son patrimoine tant naturel qu’architectural. Au point que la municipalité de Louveciennes qui distribue chaque année un agenda guide de poche des collectivités territoriales, y décrit Louveciennes en 2016 et 2017 comme suit :
« Bâti autour d’un moutier carolingien, dépendant de l’ Abbaye de Saint-Denis, Louveciennes est longtemps resté un village d’agriculteurs qui cultivaient la vigne et les arbres fruitiers sur les coteaux du bord de Seine. L’installation de la Cour de Louis XIV à Versailles, puis à Marly va rendre Louveciennes célèbre : c’est à travers le village que montaient les eaux de la Seine, grâce à la Machine de Marly.
L’aqueduc, construit par Mansart, surplombe toujours la commune de ses 36 arches majestueuses. C’est l’un des plus beaux ouvrages hydrauliques de France. Plusieurs châteaux furent construits au 18ème siècle en raison de la proximité de la Cour Royale.
Le calme du village ses grandes perspectives sur la vallée de la Seine et une lumière douce y attirèrent aussi les grands peintres de l’impressionnisme. Il y a plus de vingt tableaux de Renoir, Pissaro, Sisley, ou Monet qui représentent Louveciennes. »
Or ce calme risque de s’évanouir très rapidement. Les projets immobiliers de logement collectifs et d’accession à la propriété de la mairie au pied de l’aqueduc prévoient une augmentation massive de la population. Il est encore temps d’éviter cette catastrophe. Il existe une formule de protection encadrée et contrôlée par l’Etat qui permet aux Mairies de desserrer les contraintes imposée par les quotas de logements sociaux et d’imposer aux préfets des cahiers des charges imposés par le Ministère de la culture. Il s’agit des Aires de Mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP) qui permettent de réconcilier la population avec son cadre de vie. Aucune étude d’impact sur ce projet n’a été faite et le futur PLU qui annonce une augmentation de la population de 2100 habitants à l’horizon de 2030 ne fait qu’entériner cet état de fait ainsi d’ailleurs que la disparition des vergers de Rougemont.