Bernard Broyard
Convaincu que toutes les formes du vivant ont leur place sur terre, Bernard a souhaité, en 2017, mettre fin à des pratiques agricoles qu'il jugeait inopportunes afin de laisser la nature évoluer comme elle l'entend, et à son rythme, sur les 7 hectares de sa propriété. Ce lieu ne ressemble pas à un jardin à la "française" et certains pourraient même y voir une simple friche. Cependant, si on mesure la "beauté" d'un espace au nombre d'espèces vivantes que l'on peut y trouver, on regarde alors ce lieu avec un œil beaucoup plus intéressé.
Le Conservatoire des Espaces Naturels d'Auvergne y a noté en 2021 la présence de 5 habitats naturels d'intérêt communautaire et un d'intérêt régional et le Conservatoire Botanique National du Massif Central a recensé, en 2023, 189 données floristiques sur le site. Ceci est la démonstration que la libre évolution, loin de banaliser l'espace, l'enrichit de nouvelles espèces qu'on n'y voyait plus depuis longtemps.
Un autre avantage de laisser ces lieux en libre évolution est que cela permet d'économiser beaucoup de temps, d'énergie et de moyens. On peut donc favoriser la biodiversité sur de grands espaces avec peu de moyens ! Ni chasse ni pêche ne sont autorisées en ce lieu et l'ensemble de la propriété est consacrée "refuge LPO" et "refuge chauve-souris